Dauphin, phoque et sirène




Ma dernière classe du PVJ 2008 comprend cinq filles dont une qui était aussi là l'année dernière. Elle a grandi, bien sûr, même si elle peut encore porter le même tablier. On révise ensemble et avec le reste du groupe les couleurs primaires et secondaires et elle explique aux autres pourquoi on a besoin de cette colle blanche appelée goutta.
J'ai fait connaissance de M. dans un cours de feutrine il y a quelques jours et me souviens qu'elle avait réalisé son animal préféré en laine. Ce n'est donc pas une surprise quand elle me dit qu'elle va peindre un tableau avec un ou plusieurs dauphins. Sa maman me dira plus tard que cela rappelle un parc d'attractions visité il y a peu.
J. aussi aimes les animaux aquatiques, mais ce n'est pas un dauphin qui apparaît au milieu de sa toile, c'est un phoque qui se tient très droit. A l'aide de cristaux de sel, elle fait apparaître une structure et une profondeur sur l'eau de la mer.
A. porte un prénom qui évoque de lointains espaces et c'est l'univers d'une sirène qu'elle dessine sur son tableau. Il y a des poissons colorés, un soleil et un grand coeur.
P. a une très belle écriture et c'est donc sans grande hésitation qu'elle va écrire son prénom sur le tableau. Puis, elle trace des chemins sur sa soie qu'elle coupe en petites pièces de toutes les formes, un peu comme on en voit sur de vieilles routes pavées. Pour remplir ces surfaces de couleur, elle utilise le coton-tige car le pinceau prend trop de couleur et fait des dépassements.
Z. aussi agrémente son tableau des lettres de son prénom et l'entoure de deux larges bandes de couleurs avec des "pavés" de plus en plus grands. Les grains de sel attirent et repoussent les couleurs et donnent du relief aux surfaces.