Confidences
L'atelier, c'est aussi un cadre particulier - à mi-chemin entre un endroit public et un domicile privé - qui invite aux confidences.
Il a accueilli au fil des dernières années un grand nombre de personnes et leurs histoires personnelles. Le temps d'un café, assis autour de la table qu'il faut toujours d'abord débarrasser, en grignotant un biscuit ou un fruit sec, petits et grands se sont livrés, ont expliqué, raconté ce qui leur pesait et qui leur causait souci. En fin de journée, à la nuit tombante, quand les contours de l'atelier disparaissent petit à petit dans l'obscurité, à la lumière d'une petite bougie, nous avons partagé réflexions, colères, coups de coeur, frustrations, conseils et remèdes.
Hier après-midi, nous avons discuté de la situation professionnelle de C. qui souffre de ne pas pouvoir s'habituer à la culture d'entreprise régnant chez son employeur. Qui ne comprend pas que ses collègues ne prennent pas leurs responsabilités, se contentant de gérer les petits soucis quotidiens er renonçant à toute amélioration ou tout changement. Qui ne tiennent pas leurs promesses. Qui donnent volontiers des leçons mais qui n'assument pas leurs râleries.
L'envie de tout plaquer est grande, perçue comme une bouffée d'air frais. Pas sûr, pourtant, que tout ira mieux... après avoir quitté l'employeur. Presque impossible de retenir ses larmes face à la question "Et si c'était moi le problème?". Comment s'assurer que les difficultés ne réapparaîtront pas à l'emploi suivant ? Comment entendre sa voix dans le brouhaha des pensées folles de sa tête ? Où trouver l'énergie, la sérénité et la confiance nécessaire au changement ? Que faire pour ne pas céder à la panique ?
Quand il est l'heure de partir, nous n'avons pas trouvé de solution miracle. Juste exploré quelques pistes et échangé quelques expériences. Pas grand-chose, et pourtant... quand C. s'éloigne, les épaules sont un peu plus droites et le sourire moins timide.
Et ça, c'est parfois déjà beaucoup.
Il a accueilli au fil des dernières années un grand nombre de personnes et leurs histoires personnelles. Le temps d'un café, assis autour de la table qu'il faut toujours d'abord débarrasser, en grignotant un biscuit ou un fruit sec, petits et grands se sont livrés, ont expliqué, raconté ce qui leur pesait et qui leur causait souci. En fin de journée, à la nuit tombante, quand les contours de l'atelier disparaissent petit à petit dans l'obscurité, à la lumière d'une petite bougie, nous avons partagé réflexions, colères, coups de coeur, frustrations, conseils et remèdes.
Hier après-midi, nous avons discuté de la situation professionnelle de C. qui souffre de ne pas pouvoir s'habituer à la culture d'entreprise régnant chez son employeur. Qui ne comprend pas que ses collègues ne prennent pas leurs responsabilités, se contentant de gérer les petits soucis quotidiens er renonçant à toute amélioration ou tout changement. Qui ne tiennent pas leurs promesses. Qui donnent volontiers des leçons mais qui n'assument pas leurs râleries.
L'envie de tout plaquer est grande, perçue comme une bouffée d'air frais. Pas sûr, pourtant, que tout ira mieux... après avoir quitté l'employeur. Presque impossible de retenir ses larmes face à la question "Et si c'était moi le problème?". Comment s'assurer que les difficultés ne réapparaîtront pas à l'emploi suivant ? Comment entendre sa voix dans le brouhaha des pensées folles de sa tête ? Où trouver l'énergie, la sérénité et la confiance nécessaire au changement ? Que faire pour ne pas céder à la panique ?
Quand il est l'heure de partir, nous n'avons pas trouvé de solution miracle. Juste exploré quelques pistes et échangé quelques expériences. Pas grand-chose, et pourtant... quand C. s'éloigne, les épaules sont un peu plus droites et le sourire moins timide.
Et ça, c'est parfois déjà beaucoup.
