Papillon, lapin, chat...







Ma première classe du PVJ cette année comporte six filles âgées de 10 à 12 ans. Il y a Le. et La., E., K. et M. accompagnée de sa cousine française C. M. était déjà là l'année dernière et a gardé quelques souvenirs sur ce qu'il faut préparer avant de peindre. Comme d'habitude, nous commençons par un peu de théorie-répétition, histoire de bien se souvenir des mélanges de couleurs. Après avoir appris pourquoi et comment fixer la soie sur le cadre, nous traçons des formes géométriques et délimitons des espaces à l'aide d'une sorte de colle transparente, appelée "gutta".
Elles ne sont pas toutes passionnées à l'idée de peindre un tableau et quand je leur montre des photos prises avec un groupe d'adultes, elles "flashent" sur les foulards plissés. Pas besoin de les monter sur cadre, il suffit de les mouiller (pour que la peinture diffuse et se mélange le mieux possible) puis de les rouler comme un cordon (cela va mieux à deux) et enfin de les poser sur la table, munis à chaque bout d'une pincette (contre-poids). A présent, on peut s'en donner à coeur-joie et ajouter à la pipette des "taches" de couleurs et observer comment elles se mélangent entre elles. Même si la "cordelette" de soie est gorgée de peinture, il faut encore la pétrir pour s'assurer que la peinture entre jusqu'au centre du cordon. Il n'est pas possible de "contrôler" le résultat, il y a donc toujours une part de hasard... Cette fois-ci, le hasard a très bien fait les choses:
L'autre moitié du groupe se lance avec tout autant d'enthousiasme dans la création d'un foulard ou d'un tableau figuratif. Pour E., ce sera un chat
Pour Le. un lapin aux couleurs vives
et pour C. un papillon, une coccinelle, des fleurs et de magnifiques libellules.

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